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Mes centres d'intérêts sur la Région Poitou-Charentes-Vendée
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1 novembre 2021

Le "gisant" d'Étienne de Vignorolles 1390-1443 (Vienne)

1838, dans l'église de la maison-Dieu à Montmorillon.

Dans la Vienne, le 11 juin 1838, à 10h du matin , pour être plus précis, les notables et les politiciens de la région sont rassemblés , pour inaugurer la fin des restaurations faites dans l'église. Mais aussi, pour celle d' une stèle.

Cette stèle, est élevée sur deux supports et rend hommage à Étienne de Vignorolles (1390-1443) seigneur de Montmorillon depuis 1436.
A sa mort, il fut enterré dans l'église devant le maître-autel et sa tombe était surmontée d'une statue le représentant.

Plus tard, le tombeau fut transporté le long du mur latéral et fut caché par des boiseries afin de le préserver du vandalisme, causé, en particulier par les guerres et révoltes.

A la Révolution française, les révolutionnaires, trouvèrent et profanèrent le tombeau.
Les restes du seigneur de Vignerolles furent jetés et sa statue, fut confiée à un sculpteur, qui le façonna à l'image du député de la convention nationale, Le Pelletier, assassiné par un royaliste convaincu.

La statue disparaîtra avec le temps, sans laisser de trace.
Mais ce 11 juin 1838, les montmorillonais , semblent vouloir, réparer le passé.

Sur cette nouvelle pierre , sont gravées :

« Ci-gît, Étienne de La Hire , sire de Vignolles, en son vivant, chevalier, a été placé sous le premier arc latéral à droite en entrant dans l'église du séminaire, au lieu ou était autrefois la chapelle Sainte-Anne »

Depuis ce jour, à Montmorillon, on peut, à nouveau, se recueillir sur le monument qui rend hommage au plus célèbre, des compagnons de Jeanne d'Arc.
La Hire, chevalier courageux, mais sans pitié pour ses ennemis, qui laissera dans l'imaginaire populaire, l'image d'un personnage avec un caractère colérique et des mots blasphématoires, qui accompagnaient un « langage fleuri » .

 

 

Source :
Bulletins de la Société des antiquaires de l'Ouest.

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