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Mes centres d'intérêts sur la Région Poitou-Charentes-Vendée
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1 novembre 2021

Un officier des guerres de Vendée. Le général Bonchamps (1760-1793)

Charles Melchior Arthus, marquis de Bonchamps, est né le 10 mai 1760 au manoir du crucifix en Anjou. Il est le descendant de Corneille et des Montmorency.
A 16 ans, il s’engage au Royal-Aquitaine. Puis il se porte volontaire pour la campagne des Indes le 11 février 1782.
Il sert comme lieutenant sous les ordres de Bussy Castelnau, dans le régiment de Bailli de Suffren, ou  il y gagnera les galons de capitaine.
Pendant la traversée du retour, il tombe malade et sombre dans un profond coma. Les médecins le croyant mort, donne l’ordre de le jeter par-dessus bord, mais un sergent du nom de Villefrance demande un sursis pour sauver son capitaine.
Grâce à cet homme, Bonchamps put être sauvé…
Le 10 février 1789, il épouse mademoiselle de Scépaux et en juin 1791, il prête serment de mourir plutôt que d’abandonner son roi, et donne sa démission d’officier, avant de s’en retourner dans son domaine de la Baronnière.
Le 10 aout 1792 il est à  Paris, dans son hôtel particulier, 6rue de Harley. Il y cache Henri de La Rochejacquelein et Charles d’Autichamps, les rescapés du massacre des Tuileries.
Pour ne pas avoir prêté serment à l’assemblée, il est arrêté par le tribunal du Maine et Loire et obtient l’acquittement lors du procès.
En  mars 1793, des paysans viennent le chercher pour le mettre à la tête d’une insurrection. Il est alors âgé de 32 ans  quand il devient un des généraux de l’armée vendéenne. Devenant célèbre grâce à ses victoires, ses hommes sont bientôt surnommés « les Bonchamps » par les républicains et leurs alliés.
 
Le 17 octobre, à Cholet, il est atteint par une balle dans le dos. Grièvement blessé, il est transporté jusqu’au hameau de la Meilleraie, face à Saint Florent, où il s’éteint le 18 octobre 1793, en demandant la grâce de 5.000 républicains prisonniers, que les paysans veulent exécuter en signe de représailles.
Son corps repose aujourd’hui dans l’église de Saint Florent, dans un tombeau créé, en reconnaissance, de son dernier geste, par David D’Anger qui faisait, dit-on parti de ces prisonniers républicains.
 
 
Sources:
Vendéens et républicains dans la guerre de Vendée de F .Augris
La Vendée en armes de J.F.Chiappes.
Carte postale:Tombeau de Bonchamps a St-Florent le Vieil ,chef d'oeuvre de David d'Angers.

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