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Mes centres d'intérêts sur la Région Poitou-Charentes-Vendée
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3 novembre 2021

Des fidèles honoraient Saint-Tignasse à Parthenay (Deux-Sèvres)

Mémoires de gâtine
 
Dans la série des pierres branlantes, évoquées lors de notre précédente chronique ne passons pas côté de la « merveille » d’Hérison, qui fait l’objet de toutes les attentions. D’un point de vue légendaire, son existence aurait été révélée par un mouton qui, venant s’y frotter, l’aurait fait bouger… Ces légendes de Gâtine ne sont pas toujours dénuées d’humour, comme en témoigne un culte particulier dédié à Saint Ignace et qui se déroulait à Saint Aubin le Cloud.
En invoquant celui-ci, en effet, on espérait se guérir de la teigne : pour les fidèles, il devenait alors Saint Tignasse !
Autre joyau de notre verdoyante Gâtine, l’ancienne commanderie de Saint Marc la Lande. Pour être plus juste, nous devrions d’ailleurs dire Saint Médard (Vocable déformé par la suite en Saint Mard puis Saint Marc). On retrouve encore ici, en l’occurrence, la célèbre Mélusine, qui en serait à l’origine.
Toujours dans ce bourg, un ancien rituel rappelle que les paroissiens ou même plus généralement les visiteurs avaient la possibilité de monter dans l’ancien clocher. Dans l’escalier d’accès, une pierre était incomplète, creuse.
La tradition a longtemps voulu que les fidèles posent leur tête dans cette cavité, dans l’espoir de guérir leurs migraines et autres maux de tête. Toujours dans cette optique de guérison, d’aucun rapportent le fait Que certaines fièvres étaient guéries de manière originale : on raclait les pierres de certains mégalithes ou encore de tombeaux de saints pour en recueillir une poudre servant à soigner les fièvres.

Une mauvaise digestion de Garguantua.
Garguantua que nous avons déjà rencontré, serait lui à l’origine du terrier de Saint Martin du Fouilloux. Cette vaste colline au demeurant point culminant du département serait, toujours d’après la légende, le résultat d’une mauvaise digestion de ce géant ! Toujours concernant ce lieu, une histoire court sur Saint Martin, celui-ci dut un jour travailler pour le compte d’un maréchal ferrant. Ainsi il aurait commencé à ferrer un cheval ; il aurait d’abord coupé la patte de l’animal afin de travailler plus aisément sur son enclume. Une fois son ouvrage achevé, il aurait replacé comme par magie, la patte sur la bête, celle-ci ne s’en ressentant point.
On rencontre à nouveau la sorcellerie du côté de Sainte Ouenne. Au sud de ce Bourg, sur la route de Saint Maxire, le carrefour du Moulin à vent est marqué par une croix installée sur une petite butte. La légende voit ici le lieu de rassemblement de tous les lièvres sorciers de la région, qui s’y retrouvent chaque année lors du premier jour de carême.
 
Article relevé dans la Nouvelle République du 29 février 1996

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