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Mes centres d'intérêts sur la Région Poitou-Charentes-Vendée
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4 novembre 2021

Martin le miséricordieux

Très répandu en France, avec plus de 230 communes et 4.000 églises qui portent son nom,  Saint Martin est encore très présent dans notre région.
Né en 316, à Sabaria en Hongrie, cet « italien », fils d’un important officier de l’empire romain, fut attiré par le christianisme dés l’âge de dix ans. Il suivit cependant la trace de son père en s’engageant comme officier dans la garde impériale.
Quand il est affecté à la garde de nuit, près d’Amiens, ses états de services sont irréprochables. C’est pendant une de ces nuits de garde, que le soldat découpa son manteau, pour vêtir un pauvre homme qui venait mendier.
La légende de Martin le miséricordieux était née.



Partout ou il allait, son abnégation était reconnue. On prétendait qu’il graissait, lui-même, ses sandales et celles de l’esclave qui était à son service.


Pendant son séjour en gaule, l’officier Martin, entendit parler de l’évêque Hilaire et le rencontra, à la fin de son engagement militaire, dans la ville de Poitiers. Ne pouvant être ordonné prêtre à cause de son passé guerrier, Martin accepta de devenir moine exorciste.


Il fonda le monastère de Ligugé dans la vienne et partit convertir la région. Partout, il convertissait par la persuasion, plutôt que par la force. Ce qui lui permettait de détruire plus facilement les temples et les symboles païens devant des foules soumissent à la nouvelle religion.


Sa renommée fut si grande, que les habitants de Tours, l’appelèrent, pour en faire leur nouvel évêque. Le 4 juillet 371, Martin accepta à contrecœur.


Il fonda avec une quarantaine de moines un Abbaye-séminaire à Marmoutier au nord de Tours, et continua sa mission de conversion.


Lors du procès de l’hérétique Priscilien, qui fut jugé pour magie, L’évêque Martin se rendit auprès de Maximun à Trêves, pour demander sa grâce. Arriver trop tard, il obtiendra cependant que les disciples de l’hérétique espagnol ne soient pas poursuivis.


Les actes de l’évêque Martin, lui apportèrent un grand nombre d’ennemis parmi les représentants de l’église.

Son physique mortifié, par des années de privation au service des plus humbles et sa renommée, faisaient contrastes avec la bonne santé et la prospérité de ses pairs.


En 397, il partit pour Candres, en Indre-et-Loire, pour y régler un litige entre deux ecclésiastiques. Affaiblit par une vie de privation, il y mourut le 8 novembre.


A ce moment, une querelle surgit entre les Poitevins et les Tourangeaux. Les deux camps revendiquèrent le droit d’inhumer le corps du saint homme dans leur terre. Ce sont les Tourangeaux qui enlevèrent le corps pour l’enterrer à Tours.


Une légende veut que le long de la Loire, les fleurs s’épanouissaient, devant le passage de la dépouille de Saint Martin...
Saint Martin est fêté le 11 novembre.
En France, mais aussi en AllemagneAutriche et Buenos-Aires

Sources :
Livre :
Histoire sainte d’une nation : Saints et Saintes de France de Denys Prache, éditions Hatier. 1988.
Sites internet divers

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